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L'Italie et le romantisme français
Editeur : Albrighi|Segati
Date : 1914
Sujets : Romantisme -- France| Littérature française -- Influence italienne -- 19e siècle| Romantisme (mouvement littéraire) -- France
- medioevo. Torino, Loescher, 1882, vol. Ier, chap. 1er. Rutilius Numatianus passa les Alpes au com mencement du V esiècle, séjourna à Rome pendant quelque temps, et ce ne fut pas sans regret qu’il dit adieu à la ville qu’ il devait appeler plus tard sa
- IIe siècle: leurs ex ploits et leurs aventures charmèrent nos cours féodales, inspirèrent nos artistes et nos poètes 2). Et quand, un siècle plus tard, la France nous envoya aussi les légendes du cycle antique qu’ elle 1) G. P aris, La Sicile dans la
- cours magnifiques de ses princes, ses fêtes splendides, ses merveilles étonnantes, fut une révélation. Ils sentirent, pour la première fois, ce qu’ était la vie embellie par 1’art et les plaisirs, et lorsqu’ils repassèrent les Alpes, leur pays leur parut
- froid, terne, sau vage. Ils sentirent le besoin de le rendre plus 1) Eug. Müntz, La Renaissanoe en Italie et en France à l’ époque de Charles VIII, Paris, Firmin-Didot, 1885. Il paraît aujourd' hui qu ’E ug. Müntz faisait une trop large part à l
- . Les poètes et les savants qui l’ entourent, soit à la cour de son frère, soit dans les magnifiques résidences qu’ elle s’ était préparées à Nérac et à Pau, vien nent souvent s’ abreuver aux sources mêmes de la poésie et de la science. Mellin de Saint
- manifeste, que tous les écrivains français se fissent Romains, ou qu’ ils s’emparassent au moins des dépouilles de Rome pour en orner leurs temples et leurs autels. Mais tandis qu' en Italie la Renaissance s’était épanouie dans un moment de calme et de tran
- ) Deffense et illustration de la langue f rançoise (1549). * On sait qu’ en France, le X V IIe siècle se di vise en deux périodes bien distinctes: la première comprend le règne de Louis X III et la Régence d’ Anne d’ Autriche; la seconde comprend le règne
- les modèles italiens les avait entraînés plus loin qu’ ils n’auraient dû aller : en peinture, particulièrement, l’ imitation étrangère avait été désastreuse 1). La réaction s'imposait, et elle fut d’ autant plus ardente qu’ elle était dirigée 1) P e
- France, dans la vie, dans les mœurs, dans les lettres. C’ est une demi-italienne, la lille d’ une Savelli de Rome, Catherine de Vivonne qui, en 1608, inaugure à Paris la vie de société: c’ est d’ après la pastorale italienne fondue avec l’ e spagnole, qu
- ’ en 1610 d’ Urfé écrit son Astrée : c’est sous la protection officielle de Chapelain qu ’ en 1623 le cavalier Marin fait imprimer son Adonis. Mais l’ affectation et l’ enflure où notre litté rature était tombée, encourageait et justifiait les