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La Muse de Pétrarque ou Laure des Baux

Auteur : Costaing de Pusignan, Jean Joseph François (1770?-1820)

Editeur : Avignon : Bonnet

Date : 1819

Sujets : Pétrarque (1304-1374) -- Critique et interprétation -- 14e siècle| Laure (personnage fictif)

  • 1819
  • U E S A I N T - A N D R E - D E S - i ^ S , ' A AVIGNON, ciiez bonnet f il s , im prim eu r, - l ib r a ir e . 1819. ‘ A L A V I L L E D ’A V I G N O N . A M .R L E M CO M TE M A IR E DE o n sieu r le LA DE C A M B IS , % Y IL LE
  • cette vestale dans les collines de Vaucluse , par les écrits de Pétrarque , long-temps sacrifiés à l’histoire de madame de Sade d’Avignon , morte de la peste, mentaient de sortir d’un long oubli. L ’histoire de L«u ic de Yaucluse , quoique bien distincte
  • Avignon , l’an i 533 , lors de l’ouverture du tombeau de madame de Sade aux C ord e­ liers. Cette tradition , inconnue auparavant comme on le p rou vera, est par là même sans autorité; elle ne se soutient que sur un fait étranger à L au re de P étrarque
  • , trou­ vera toujours que nos imitations, ces produc­ tions maniérées par l’enthousiasme , ne tien­ nent qu’à une imagination passionnée , ordi­ nairement p lu s voisine des fictions que de la vérité ; qu ’enfin ces édifices du moment ne reposent que sur
  • écrits de ce poète, isolés et séparés de leur ensemble , et par là même expliqués sans cohérence , que ces écrivain s, toujours poètes , et jamais histo­ riens , se sont mis en opposition avec le texte consacré à l’histoire de L aure de V aucluse
  • . Discours prélim inaire. xj Par une étrange servitude qui nuit beau­ coup au progrès de sa scien ce, dès qu’il faut porter un jugement public sur des auteurs , ou sur des ouvrages d’esprit , on cherche à se rapprocher des idées reçu es, toutes fausses ou
  • océan de dis­ cussions et de préjugés. Convaincu par une longue étude de ce p o è te , que trop souvent ses traducteurs ont fait violence à ses pensées , ce ne sera point avec les idées d’astrologie que j’expliquerai ce qu’il entend par le lau rier, le
  • soleil et les étoiles , dont il fait si souvent retentir les noms. Il est évident, par les lettres de Pétrar­ que à L e liu s , et au cardinal Colonne , con­ tre a stro lo g ie qui était le défaut de son siècle ; Discours prélim inaire. x iij siècle
  • pensées et de l’esprit du texte. On remarquera que Pétrarque ne parle du soleil et des étoiles que dans un sens figu ré, qui présente L aure semblable h ces astres par sa vertu , et brillante par sa vie exem plaire d’une lumière divine. C e sont là des
  • celte manière que , sans égard à la chaîne du sens b x iv Discours prélim inaire. et des pensées de ce génie supérieur , on a morcelé son esprit et sa pensée, par des conceptions vagues et bannales, par des ex­ plications semblables à la définition