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Bulletin franco-italien

Editeur : (Grenoble puis Aix-en-Provence, Florence)

Date : 1912-03

Sujets : Etudes italiennes

  • ne lui conviennent. Comme l’ancien régent du col­ lège de Lisieux, il est venu à Rome par am­ bition, espérant se pousser dans l’entourage des cardinaux, et il regrettera toute sa vie le « soleil de Rome » et « le pays natal de la Rhétorique ».1 En
  • attendant, en 1621 et 1622 il mène bien la vie d’un pédant. Nous pouvons nous en convaincre par un grand nombre de ses lettres, surtout par celles qui sont postérieures à son séjour à Rome, et où il ressasse sans cesse les souvenirs, avivés par le regret du
  • fredde et sole ! Puis chacun commente. Les-uns admi­ rent et Balzac est de ceux-là; d’autres parmi lesquels un « grammairien », autre pédant probablement français, à en un juger par sa comparaison empruntée au costume des con­ seillers au Parlement
  • place, parce que c’est la solitude qui cause le froid, et qui par conséquent le doit 1 Balzac. Lettres choisies du S.r de Balzac, à Leiden, chez les Elseviers 1652. 1e part., liv. I, lett. VI, p. 10 à Mr La Nauve, 4 Juin 1641. 2 Id. 2e part., Liv. III
  • . Qui pourrait affirmer que Sorel, dans le Francion n’a pas voulu se faire l’écho de certains bruits malveillants mis en circulation par ce mauvais sujet de Théophile? Celui-ci avait fait en compagnie de Balzac, vers 1617, un voyage en Hollande: il en
  • d’autre, et en fit le symbole du pédant français in­ stallé à Rome. Pendant tout le XVIe siècle, les « latiniseurs » avaient afflué en Italie, et spécialement à Rome, attirés par la manne cardinalice. Quelques-uns y avaient eu une fortune ou des aventures
  • Antonius Muretus, pour la raison indiquée par Francion au livre III ; et le dernier y ajoutait même non sans or­ gueil le titre de civis romanus que lui avait octroyé Grégoire XIII. Loys Le Roy dont Joachim Du Bellay semble dans les Regrets 1 avoir fait le
  • Emile Picot. Français italianisants an XVIe s. T. I. 2 Regrets. Sonn. LVII-LVIII. 3 Cfr. Lettre de Du Bellay (edit. de Nolhac, pp. 43-44, Citée par Chamard in « Œuvres poétiques » de Du Bellay, t. Il, p. VIII, note 3. 4 Cfr. sur Postel. Niceron. Op. cit
  • la nouvelle doctrine dont il sera l’Apôtre. Celui-là au moins ne vit pas l’écroulement de son rêve, car, inquiété d’abord par l’Inquisition à Venise et à Rome, il devint complètement fou, d’une folie douce et inoffensive, et finit ses jours dans le
  • que Charles 1 Il est inutile de rappeler au lecteur le livre de M. Dejob sur Muret que connaissent tous les italia­ nisants. 2 Regrets (éd. Chamard) sonn. LXV et en note p. 102 la raison de cette appellation fournie par M. Henri Hauvette à M. Chamard