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Bulletin franco-italien

Editeur : (Grenoble puis Aix-en-Provence, Florence)

Date : 1912-07

Sujets : Etudes italiennes

  • d’Audebert à Angelo dei Massimi. Il y avait aussi le palais di Luca de’ Massimi «presso a la Valle» qui contenait aussi beaucoup d’œuvres d’art. (Aldo­ vrandi, p. 169). 4 « In capo del cortiglio di questa casa si sede sopra une base posta una statua intiera
  • : 2, place Manin, à Florence Congrès des Etudes italiennes à Grenoble (14-15 juillet 1912). Le Congrès des Etudes italiennes tenu à Grenoble le 14 et 15 juillet 1912 a eu non seulement une portée politique immédiate, que tout lé monde a aperçue, mais
  • aussi une valeur technique. Ce n’est par ici le lieu d’insister sur l’op­ portunité et l’importance, au point de vue diplomatique, des témoignages de sympathie que le public français a adressés alors à la nation italienne. Rappelons seulement en quelques
  • mots comment, en dehors de toute risée politique proprement dite, il est possible de travailler méthodiquement à l’accroissement et à l’organisation des relations morales entre deux pays. Ce Congrès de Grenoble donne un bon exemple d’une telle méthode
  • . On peut remarquer que les sciences, lettres et arts depuis quelque temps, se rencontrent souvent avec la politique dans certaines manifestations. Cela n’est pas sans raison. Sur cette même question des rela­ tions franco-italiennes, quelques jours avant le
  • congrès de Grenoble, avait lieu à Paris, dans l’amphithéâtre de la Sorbonne une cé­ rémonie en l’honneur de Léonard de Vinci, où des hommes d’Etat firent d’importantes déclarations. S’il arrive parfois que le thème littéraire ou artistique de la
  • manifestation n’apparaît plus que comme un prétexte, il n’en a pas été ainsi à Grenoble. Là, l’Uni­ versité a vraiment collaboré à la séance du 15 juillet dernier par la présence de ses pro­ fesseurs, par la parole de son Recteur. Il con­ vient de la féliciter
  • de ce qu’on doit peut-être appeler un acte de courage, — du moins d’une initiative heureuse. Elle a ainsi mar­ qué, discrètement, mais fermement, sans se compromettre, d’une façon qu’il faudra reconnaître légitime, la part que peuvent prendre à la vie
  • publique du pays en un de ses points les plus délicats, les gens d’étude, les corps et institutions consacrés au travail intellectuel désintéressé. En effet les relations entre les peuples ne re­ posent pas seulement sur les faits particuliers, les
  • intérêts, les calculs de forces, les systèmes qui ne peuvent guère être connus et maniés que par les spécialistes de la politique et de la diplomatie. Ces relations dépendent aussi, et de plus en plus, de l’opinion publique, qui voit plus gros, qui procède