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Jacopo Corbinelli et les érudits français d'après la correspondance inédite Corbinelli-Pinelli (1566-1587)

Auteur : Calderini De-Marchi, Rita

Editeur : Ulrico Hoepli

Date : 1914

Sujets : Corbinelli, Jacopo (1568-1580) | Pinelli, Giovanni Vincenzo (1535-1601)

  • LANO 19 14 J A C O P O C O R BI N E L LI ET LES ÉRUDITS FRANÇAIS JACOPO CORBINELLI ET LES ÉRUDITS FRAN ÇAIS D’APRÈS LA CORRESPONDANCE I NÉDI TE CORBINELLI-PINELLI (1566-1587) PAR RITA CALDERINI DE-MARCHI U L R I C O HOE P L I E d ito r
  • malheurs dont la France est accablée et le bras de Dieu et la faute des hommes ; il ne se laisse pas entraîner par le fanatisme des deux partis, qui déchirent la France ; il aime assez son roi, « il mio re » comme il l’appelle quel­ quefois, pour ne pas
  • être un pur sceptique, détaché de tout parti politique ; non toutefois au point de ne pas s’apercevoir que le roi, par sa faiblesse, est en partie la cause des misères qui affligent la France. Lui, Cor­ binelli, les voit et éprouve pour le peuple
  • accablé et malheureux une pitié non déclamatoire, non littéraire, mais sincère, qui vient du coeur, et qui par son expres­ sion nous rappelle quelquefois celle de l’Estoile. Les lettres de Corbinelli ne sont pas toujours égale­ ment riches en notices
  • historiques : absorbé par ses études, il laisse passer quelques événements importants sans en faire mention ; mais d’ordinaire, il discerne du premier coup ce qu’il faut raconter et ce qui n’aura au contraire qu’une importance secondaire dans l’his­ toire. Le
  • conclure afin de pouvoir reprendre la guerre au plus tôt, les relations du duc d ’Anjou avec les Pays Bas (1), et enfin les luttes de Henri III contre Guise et Navarre, tout est raconté par Corbinelli avec force détails inté­ (1) Il y a là un co n trib u t
  • vra im en t remarquable aux « D ocum ents concerna n t les relations entre le d u c d'A n jo u e t les Pays B as ( 15761584) » (publiés par MULLER et DIEGERICK, A m sterdam , 1899. ressants, tels que l’on peut s’y attendre d’un contem­ porain en
  • apparaît d’abord simple proscrit, sans protection, sans amis, pour devenir précepteur du jeune prince, lecteur et presque confident du roi, est déjà très cu­ rieuse par elle-même. Elle devient encore plus inté­ ressante lorsqu’on pense à la valeur réelle de
  • permet de retracer le dessein de plu­ sieurs ouvrages que Corbinelli avait entrepris, dont il nous reste un document dans les livres annotés par lui qui se trouvent à la « Trivulziana », à la « Bongarsiana» de Berne, à Grenoble, à Montpellier et à la
  • . A la connais­ sance de ces auteurs, il ajoutait une culture classique très étendue sinon très profonde, dont il ne fait pas étalage, mais qui n’en est pas moins réelle. Une étude de l’oeuvre de Corbinelli devrait être nécessairement complétée par un