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  • Sujet > Etudes italiennes Enlever ]
  • Année > 1912-05 Enlever ]
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Bulletin franco-italien

Editeur : (Grenoble puis Aix-en-Provence, Florence)

Date : 1912-05

Sujets : Etudes italiennes

  • amical et une excursion aux alentours de Grenoble seront organisés par les soins du Comité. On est prié d’adresser son adhésion au banquet avant le 10 juillet (la cotisation séra de 6 francs par tête). 34 BULLETIN FRANCO-ITALIEN. Les Congressistes, à
  • , comme nous l’apprend le Journal de Voyage, lui a été offert à Venise par l’auteur luimême. Nous avons donc encore beaucoup à apprendre sur ses lectures italiennes, et les critiques qui étudient les relations de la France et de l’Italie au XVIe siècle
  • donc surtout après 1580, par consé­ quent dans les éditions de 1582 et de 1588 et dans les additions manuscrites postérieures à cette date qu’il convient de chercher les sou­ venirs des lectures italiennes de Montaigne. Parmi les livres qu’il étudia
  • par tant de lecteurs, l’examen du texte suivant, qui est emprunté à l’essai Des de­ striers (1-48) nous le prouvera suffisamment. Je donne en regard le texte correspondant du Tesoro politico. MONTAIGNE Pour vérifier combien les armées turquesques se
  • , relationi, ragguagli, instrut­ tioni, di molta importanza per li maneggi, interessi, pretensioni dipendenze e disegni de Principi ». L’ouvrage s’ouvre par une sorte de théorie du gouvernement, très brève et sans originalité. Elle traite des manières
  • bonheur, sans que nulle part une juste proportion soit observée entre les di­ verses parties, sans qu’en aucun endroit on sente jamais un plan d’ensemble auquel chacune d’elles se subordonne. Dans l’exposé sur l’Espagne, par exemple les développe­ ments
  • , le Trésor politi­ que s’attarde à des digressions souvent fort longues, dont quelques-unes étaient bien de nature à intéresser Montaigne. Les Turcs, par exemple, retiennent indéfiniment notre compilateur : voici un long « discours » qui a pour objet
  • . Or, précisément dans le temps où il lisait le Trésor politique, après 1588, l’attention de Montaigne était particulière­ ment tournée vers les Turcs. Il puisait des renseignements sur eux chez Paul Jove. Il lisait l’histoire des Turcs par Guillaume Postel
  • , l’histoire des progrès de l’empire turc par Chalcondile, le récit de la vie de Scanderberg entièrement consacrée à lutter contre les infidèles. Et il est bien vrai que Montaigne était de ceux que l’idée de la guerre sainte ne préoccupait guère, du moins le
  • péripéties. J’imagine que Montaigne les lut avec avidité. Mais son attention semble avoir été re­ tenue particulièrement par quelques disser­ tations traitant de questions générales qui ouvrent la seconde partie. Là surtout, ainsi que dans quelques chapitres