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  • Sujet > Etudes italiennes Enlever ]
  • Année > 1912-07 Enlever ]
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Bulletin franco-italien

Editeur : (Grenoble puis Aix-en-Provence, Florence)

Date : 1912-07

Sujets : Etudes italiennes

  • aussi une valeur technique. Ce n’est par ici le lieu d’insister sur l’op­ portunité et l’importance, au point de vue diplomatique, des témoignages de sympathie que le public français a adressés alors à la nation italienne. Rappelons seulement en quelques
  • manifestation n’apparaît plus que comme un prétexte, il n’en a pas été ainsi à Grenoble. Là, l’Uni­ versité a vraiment collaboré à la séance du 15 juillet dernier par la présence de ses pro­ fesseurs, par la parole de son Recteur. Il con­ vient de la féliciter
  • intérêts, les calculs de forces, les systèmes qui ne peuvent guère être connus et maniés que par les spécialistes de la politique et de la diplomatie. Ces relations dépendent aussi, et de plus en plus, de l’opinion publique, qui voit plus gros, qui procède
  • par grands mouvements et par affirmations. Or il est aisé de voir que, malgré quel­ ques livres bien faits, parus en ces dernières années, sur quelques-unes des grandes na­ tions du monde, en somme le Français n’est pas méthodiquement, consciemment
  • moments de crise qu’à l’aide de ses souvenirs d’écolier et d’étudiant, et par la lecture des journaux, il se fait une opinion: opinion presque toujours hâtive, mal fondée, incomplète, beaucoup plus pas­ sionnée que réfléchie. Les inconvénients de cela sont
  • , naturellement, que des institutions officielles, elles pénètrent plus avant dans le public, ou plutôt elles sont le public même, qui s’organise et travaille. Elles peuvent agir par leurs propres publications, par voie de conférences et de congrès, par
  • meilleurs moyens de rendre plus larges et plus solides les relations entre les deux peuples, est de faire en sorte que l’opinion publique française soit sérieusement préparée à entretenir ces relations, et par suite que les études relatives à l’Italie aient
  • dé­ sormais dans l’éducation publique la place qui convient. En cela l’œuvre des hommes politiques par son côté le plus élevé, le plus désintéressé coïncide avec l’œuvre des pro­ fesseurs, et ils ont intérêt à s’entendre et à se soutenir entre eux. Ces
  • congressistes d’origine si diverse se sont trouvés d’accord pour approuver un pro­ gramme de collaboration, dont les grandes lignes sont les suivantes : travailler, par la voie de la presse, à attirer et entretenir méthodiquement l’attention du public fran­ çais
  • l’Association se trouvèrent réunis dimanche 14 juillet à 10 heures et demie, dans le grand Amphithéâtre de la Faculté des Lettres (Annexe Très-Cloître) gracieusement mis à notre disposition par M. le Recteur de l’Académie de Grenoble et M. le doyen de la Faculté