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Contemplation de la mort

Auteur : D'Annunzio, Gabriele (1863-1938)

Editeur : Calmann-Lévy

Date : 1928

Sujets : Littérature italienne -- 20e siècle -- Traductions françaises

  • 1928
  • 5 actes. . . l a t o r c h e s o u s l e b o i s s e a u (sous p resse). . les vol. — 1 — — 1 — 1 — GABRIELE ASPECTS D ’A N N U N Z I O DE L ’I N C O N N U CONTEMPLATION DE LA M O R T TRADU IT DE l ' lTA LIE N PAR ANDRÉ DODERET PARIS
  • CALMANN-LÉVY, 3, RUE ÉDITEURS AUBER, 1928 3 Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays. ENVOI AU D I S C I P L E PISAN M on jeune ami, pour cette feuille de laurier que vous me cueillîtes sur la
  • vents, éblouis-toi aux lumières, enivretoi des odeurs. Une vipère te tuera. » J ’allai et je cherchai ma vipère. Je por­ tais de légères sandales de spart attachées à mes chevilles par de minces lanières. Telle était mon attente que, me sentant mordre
  • gonflées par l’effort de la marche dans le sable ardent comme la braise, et sur les aiguilles incandescentes comme les schistes du Désert. « Pas encore. » ENVOI V E t je poursuivis sans regarder à terre, pénétrant toujours au plus épais des brous­
  • être enseigné. E t moi qui plus d’une fois rebutai l’injure, je comprends, à présent, la parole du chrysostome : « que personne ne peut être offensé sinon par soi-même. » E t je reçois, à présent, ma force, de toutes mes erreurs vaincues et de tous mes
  • rire, même dans la pire tristesse. E t je dis que l'élément de mon dieu, c’est le futur. E t je dis que ce que je ne suis pas, demain un autre le sera par ma vertu. 0 mon jeune ami, chacune de ces pensées n'est que le thème d’un hymne et ne peut être
  • conduite à son accomplissement que par le rythme héroïque. E t je crois avoir accru le nombre de mes cordes, après ces funérailles, comme le constructeur de villes qui, ayant appris la mélodie des Lydiens au cours des obsèques faites à Tantale par ces mêmes
  • pâlissait sur ce peu de paille devant la porte de mon malade, et ce peu de verre cassé qui luisait là comme des larmes ou de la rosée. Il silenzio era un inno senza voce 1. Tel pourrait être alors mon silence. M ais celui qui monte vers moi par l’autre ver­
  • mes songes et je la mâche pour ne pas en être étouffé. L 'avant-dernier soir d’avril, j ’ai eu dans la rue un compagnon de vingt ans; un visage imberbe modelé par le pouce de fer du Destin, comme le visage de Beethoven ; un cœur fermé dans lequel peut
  • -être résonnaient les quatre notes formidables de la Cinquième Symphonie. Tous deux nous allions, oppressés par un de ces ciels d’orage bas et ro u ­ geâtres sous lesquels Paris semble écum er et fumer comme une énorme source bouil­ lante. Le papier des
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La torche sous le boisseau

Auteur : D'Annunzio, Gabriele (1863-1938)

Editeur : Calmann-Lévy

Date : 1928

Sujets : Théâtre (genre littéraire) italien -- 20e siècle -- Traductions françaises

  • 1928
  • Ho Yo immiiiimmmimmmmiimminiirniiïïïï'iiin!!!!! G A B R IE L E D’ANNUNZIO 70 LA T O R C H E SOUS LE BOISSEAU TRAGÉDIE EN Q U A T R E A C T E S TRADUITE DE L ' I T AL I EN PAR ANDRÉ D O D E R E T C A L M A N N -L É V Y , É diteu r
  • a b r i e l e d ’A n n u n z i o vol . — 1 — — 1 — GABRIELE D’ANNUNZIO LA T O R C H E sous LE B O I S S E A U TRAGÉDIE EN Q U A T R E T R A D U IT E DE ACTES L ’ iT A L IE N PAR ANDRÉ DODERET PARIS CALMANN-LÉVY, ÉDITEURS Y DRAMATIS
  • et de brique, du règne des Angevins au règne des Bourbons. Autour, une galerie, riche en sculptures, court au-dessus d’arcades profondes, dont les unes sont encore ouvertes, les autres sont bouchées, les autres soutenues par des étais. Des trois qui
  • deux côtés s’ornent d’un m ausolée, s’arrondit sur la porte de la chapelle seigneuriale qui, à travers les jours d’une rosace, laisse passer la lueur de ses lampes votives. A droite, les arcs, plus légers, supportés par des piliers isolés, s’ouvrent sur
  • BOISSEAU torchères en fer forgé, des coffres sculptés, une chaise à porteurs peinte, quelques fragments de marbre com plètent l’ameuble­ m ent. Une fontaine d’un travail délicat, dom inée par une statuette de femme, élève au m ilieu de la salle sa conque
  • chancelle, Seigneurie. BENEDETTA. E t l’aigle est tombée du sépulcre de l’évêque B érard. ANNABELLA. Et la fontaine aussi d e Joyzelle s’est tue. T out est bouché par le tartre : les trois cannelles sont sèches. Elle se lève. Elle v a soul ever le di s que
  • de pi erre dans le dallage. Elle e s s a ye de donne r l’eau. La clé vire et volte dans la prise, l’eau ne passe plus! Elle laisse r e t o mb e r le disque. Elle r e g a r d e la fontaine. Une cannelle seule donne encore par instant une goutte
  • a plu : une averse d ’eau, un orage de grêle : et à présent les hirondelles voltigent par l’o u v e rtu re ... 0 Seigneurie, à quoi penses-tu ? DONNA ALDEGRINA. Où peut être Gigliola? C’est la veille de la Pentecôte, aujourd’hui. ANNABELLA. 11 y a un
  • tout sauvage et triste comme le champ de personne. Les paons, à leu r tour, l’ont abandonné. D O N N A A L D E G R I NA. Où peut être Gigliola et son cœ ur? 9 10 LA TORCHE SOUS LE BOISSEAU ANNABELLA. Elle va par la maison, par les cent pièces
  • et guette. BENEDETTA. Il était posté là. E t tout de suite il s’est retiré. Il sera passé par la brèche du m ur, 12 LA TORCHE SOUS LE BOISSEAU là, derrière la fontaine de Guenièvre, sans doute. L’as-tu aperçu, Annabella? DONNA ALDEGRINA
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La torche sous le boisseau

Auteur : D'Annunzio, Gabriele (1863-1938)

Editeur : Calmann-Lévy

Date : 1928

Sujets : Théâtre (genre littéraire) italien -- 20e siècle -- Traductions françaises

  • 1928
  • prose, compose des mots qui deviennent du nous la remplacerons par une revue prix ! meilleur italien. C’est un innovateur, « d’avant-premières », en choisissant » Arrivent ses pièces, ses insuccès un rénovateur merveilleux. » parmi les innombrables
  • par la célébrité de M. d’Annunzio tines qui ornent ses villas, les vingt- gaieté une des bizarres légendes qui et par les conditions mêmes dans quatre lévriers qui habitent sa maison l’ont peu à peu environné. « — Une fois, certaine tragédienne
  • littérature con­ l’épaule deux cent mille francs pour priété qui déconcerte. Il le reconnaît temporaine. Mais, par surcroît, tout aller en Amérique : « Fi donc ! fait-il, lui-même, et en donne l’explication : en lui — et même hors d é lui — semble » de quoi
  • possède la langue française, mais mérer ses cravates, ses cannes et ses tique, sur un brigantin... Est-ce que qu’il en ait la science profonde, il par ce détail, dès sa naissance, le sort gants. On dit qu’il part pour Chypre serait assez superflu d ’y
  • . Atticisme pur. N ’y nité par les mains de la France, par atteint pas qui veut ! » finements exquis, et mille caquets les mains de cette grande semeuse Grand érudit, vient d ’écrire M. Mar­ dont l’histoire littéraire n’aura ja­ qui eut toujours les yeux
  • clairs et la mais que faire, telles que brouilles cel Boulenger ; oui, et à ce sujet pensée claire pour avoir vu la Mi­ conjugales, femmes abandonnées, que M. Jean Carrère précisera, de son côté : nerve du Capitole ; par les mains de sais-je encore
  • * * aux périodes cicéroniennes. Cette folie vait alors au milieu de la nef et, prêt E t néanmoins comment vint à im p r e s s io n (Voir la suite àl' avant-dernière page de la couverture.) Martyre de Saint eL Sébastien M YSTÈRE EN C IN Q ACTES par
  • t sue, ta n d is que des esclaves accroupis bercent ses pieds énorm es déform és par lourds, qui se m ir e n t dans les dalles polies. P a r les sept la podagre. P a rfo is, d 'u n m ouvem ent de colère soudaine se­ a rc ad e s d u fond o u v
  • saies. Jule Andronique, éveille-toi! — Quelqu’un va venir? — I l dort dans sa chaire d’ivoire Le soir approche, le soir tombe. laissant dorloter sa podagre — N e devaient-ils donc pas marcher, par ses esclaves délicats. pied s nus, sur la braise? I l est
  • les aimes. — Qui a parlé? — Tu les m énages. — Qui a crié? —- I l ne s u ffit p as qu’on en fasse — I l y a des chrétiens ici. des colonnes caryatides — Qu'on cherche! pour les regarder. — M aintenant, LES H ERAUTS qu’ils passent par tous les supplices