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Les vierges aux rochers
Editeur : Callmann Lévy
Date : 1897
Sujets : Poésie italienne -- 20e siècle -- Traductions françaises
- L’iTALIEN PAR G. H É R E L L E Io farò una finzione , cto significherà cose grandi. L I O N A R D O DA V I N C I . B.U. DE GRENOBLE D-L D 034 432186 6 PA R IS CALMANN-LÉVY, ÉDITEURS 3, EOE A U B E R , 3 & U Ó T „ f
- l’évoque — m’apparaît illuminée par une lumière d’insolite poésie. Pour celui qui sait de quelles fécondations lentes ou subites, de quelles transfigurations inattendues est capable une âme intense com m uniquant avec d’autres âmes dans les vicis situdes
- conquête ou par lequel il sera absorbé. 3’allais pénétrer dans un jardin clos. Les trois princesses nubiles y attendaient l’ami qu’elles n’avaient pas vu depuis long temps, le jeune homme presque de leur âge à qui les liaient quelques souvenirs d’enfance
- événement plus cruel que ces révélations foudroyantes faites aux cœurs tendres par le désir de la félicité. Elles vivaient, les nobles sœurs, dans le même cercle de douleur, opprimées par le même destin ; et souvent, dans les soirs lourds d’angoisse, l’une
- un sentiment 1. 10 LES VIERGES AUX ROCHERS inconnu qui n’avait plus rien de la douceur première, elles connurent enfin dans ce regard toute leur grâce déclinante, et quel était le contraste de leurs visages illuminés par le même sang, et toute la
- nuit qui s’amassait dans l’épaisseur d’une chevelure appesantie comme un châtiment divin sur une nuque trop pâle, et les merveilleuses persuasions exprimées par la courbe d’une bouche muette, et l’enchante ment tressé comme un filet par la fréquence
- AOX ROCHERS li sagesse exprimées par les distiques léonins des frontons. Sur les arbres, sur les arbustes, les feuilles tendres luisaient, comme enduites d’une gomme ou d’une cire diaphanes. Aux choses très anciennes et immuables dans le temps, qui
- attitude selon le rythme inté rieur de leur beauté native, déjà menacée par le temps et dont elles n’avaient peut-être com pris que ce jour-là le sens véritable, comme le malade entend le bruit insolite du sang remplir son oreille pressée sur l’oreiller
- fait souffrir. Je suis dévorée par un désir inextin guible de me donner tout entière, d’appar tenir à un être plus haut et plus fort, de me dissoudre dans sa volonté, de brûler comme un holocauste dans le feu de son âme immense. J’envie les choses
- frêles qui se perdent, en glouties par un gouffre ou entraînées par un tourbillon f et, souvent et longuement, je regarde les gouttes qui tombent dans la grande vasque où elles éveillent à peine un léger sourire. » Lorsqu’un parfum m’enveloppe et s’éva
Les victoires mutilées
Editeur : Calmann-Lévy
Date : 1899
Sujets : Théâtre (genre littéraire) italien -- 20e siècle -- Traductions françaises
- . BRODAR D. — P7-09. GABRIELE D’ANNUNZIO LES VICTOIRES MUTILÉES TROIS TRAGÉDIES TRADUITES DE L ’iT A LIEN PAR G. HERELLE P AR I S CA L M A N N - L E V Y , 3, r u e É D IT E U R S a u b e r , 3 LA GIOCONDA T R A G É D I E EN Q UA TR E
- harmonie singulière, indique le secret d’une corres pondance profonde entre les lignes visibles et la qualité de l’âme qui les a choisies et qui les aime. Tout y semble ordonné par les mains dune Grâce pensive. L’aspect de cette demeure fait naître l’image
- d’une vie douce et recueillie. Deux grandes fenêtres sont ouvertes sur le jardin qui s’étend audessous. Par l’embrasure de l’une, dans le champ serein du ciel, on aper çoit la colline de San-Miniato, et sa claire basilique, et le couvent, et l’église du
- Cronaca, la Bella Villanella, le plus pur vaisseau de la sim plicité franciscaine. Une porte donne accès à l’appartement intérieur; une autre mène au dehors. C’est l'après-midi. Par les deux fenêtres entrent la lumière, la brise et la mélodie d’avril
- , soudain, avant de quitter le travail, il indiqua par quelques touches autour de la tête une couronne de laurier. Comme cela me plut! Il voulait couronner dans la glaise le rêve inexprimé. ACTE P R E M I E R . 7 Il terminait sa journée par un acte
- s’atténue, disparaît, est effacé par l ’oubli, cesse d’être. Parfois, tout ce qui fut, tout l’horrible far deau du souvenir, tout se condense, s’aggrave, se fait massif, impénétrable et dur comme une muraille, comme une roche que jamais je ne pourrai
- ténèbres de la mort ont passé sur son âme? S’est-il réveillé sans souvenir? Voit-il un abîme entre sa vie qui se renouvelle et la part de lui . 1 LA GIOCONDA. 10 même qui est restée par delà ces ténèbres? Ou bien., ou bien l’Image a-t-elle remonté des
- tout son art, qu’il n’a plus aucune puissance, qu’il est devenu étranger à la beauté. Tantôt, au contraire, il lui semble que ses doigts ont acquis une magique vertu et que, par une simple touche, les formes doivent sortir de la glaise avec la facilité
- fut par son ordre qu’on rapporta ici le pauvre Lucio mourant. Les médecins désespéraient de le sauver; lui seul répétait ACTE PREMIER. 17 avec une foi invincible : « Non, il ne mourra pas, il ne mourra pas; il ne peut pas mourir. » Je le crus. Ah
- faisant signe de se taire. Ne prononcez pas ce nom! LA G IOCONDA. SCÈNE I I I Sur le seuil apparaît L U C I O S E T T A L A , appuyé au bras de SI L V I A , pâle et décharné, les yeux extraordinairement agrandis par la souffrance, avec un sourire
Contemplation de la mort
Editeur : Calmann-Lévy
Date : 1928
Sujets : Littérature italienne -- 20e siècle -- Traductions françaises
- 5 actes. . . l a t o r c h e s o u s l e b o i s s e a u (sous p resse). . les vol. — 1 — — 1 — 1 — GABRIELE ASPECTS D ’A N N U N Z I O DE L ’I N C O N N U CONTEMPLATION DE LA M O R T TRADU IT DE l ' lTA LIE N PAR ANDRÉ DODERET PARIS
- vents, éblouis-toi aux lumières, enivretoi des odeurs. Une vipère te tuera. » J ’allai et je cherchai ma vipère. Je por tais de légères sandales de spart attachées à mes chevilles par de minces lanières. Telle était mon attente que, me sentant mordre
- gonflées par l’effort de la marche dans le sable ardent comme la braise, et sur les aiguilles incandescentes comme les schistes du Désert. « Pas encore. » ENVOI V E t je poursuivis sans regarder à terre, pénétrant toujours au plus épais des brous
- être enseigné. E t moi qui plus d’une fois rebutai l’injure, je comprends, à présent, la parole du chrysostome : « que personne ne peut être offensé sinon par soi-même. » E t je reçois, à présent, ma force, de toutes mes erreurs vaincues et de tous mes
- rire, même dans la pire tristesse. E t je dis que l'élément de mon dieu, c’est le futur. E t je dis que ce que je ne suis pas, demain un autre le sera par ma vertu. 0 mon jeune ami, chacune de ces pensées n'est que le thème d’un hymne et ne peut être
- conduite à son accomplissement que par le rythme héroïque. E t je crois avoir accru le nombre de mes cordes, après ces funérailles, comme le constructeur de villes qui, ayant appris la mélodie des Lydiens au cours des obsèques faites à Tantale par ces mêmes
- pâlissait sur ce peu de paille devant la porte de mon malade, et ce peu de verre cassé qui luisait là comme des larmes ou de la rosée. Il silenzio era un inno senza voce 1. Tel pourrait être alors mon silence. M ais celui qui monte vers moi par l’autre ver
- mes songes et je la mâche pour ne pas en être étouffé. L 'avant-dernier soir d’avril, j ’ai eu dans la rue un compagnon de vingt ans; un visage imberbe modelé par le pouce de fer du Destin, comme le visage de Beethoven ; un cœur fermé dans lequel peut
- -être résonnaient les quatre notes formidables de la Cinquième Symphonie. Tous deux nous allions, oppressés par un de ces ciels d’orage bas et ro u geâtres sous lesquels Paris semble écum er et fumer comme une énorme source bouil lante. Le papier des
- , après l'assaut féroce et ridicule, en lançant l’inju re suprême ENVOI xv de sa tête trouée par douze balles. Et tandis qu'on célébrait dans les feuilles l’héroïsme des assaillants couverts de ma telas, il semblait que l’affreux mot plébéien dût
La torche sous le boisseau
Editeur : Calmann-Lévy
Date : 1928
Sujets : Théâtre (genre littéraire) italien -- 20e siècle -- Traductions françaises
- Ho Yo immiiiimmmimmmmiimminiirniiïïïï'iiin!!!!! G A B R IE L E D’ANNUNZIO 70 LA T O R C H E SOUS LE BOISSEAU TRAGÉDIE EN Q U A T R E A C T E S TRADUITE DE L ' I T AL I EN PAR ANDRÉ D O D E R E T C A L M A N N -L É V Y , É diteu r
- a b r i e l e d ’A n n u n z i o vol . — 1 — — 1 — GABRIELE D’ANNUNZIO LA T O R C H E sous LE B O I S S E A U TRAGÉDIE EN Q U A T R E T R A D U IT E DE ACTES L ’ iT A L IE N PAR ANDRÉ DODERET PARIS CALMANN-LÉVY, ÉDITEURS Y DRAMATIS
- et de brique, du règne des Angevins au règne des Bourbons. Autour, une galerie, riche en sculptures, court au-dessus d’arcades profondes, dont les unes sont encore ouvertes, les autres sont bouchées, les autres soutenues par des étais. Des trois qui
- deux côtés s’ornent d’un m ausolée, s’arrondit sur la porte de la chapelle seigneuriale qui, à travers les jours d’une rosace, laisse passer la lueur de ses lampes votives. A droite, les arcs, plus légers, supportés par des piliers isolés, s’ouvrent sur
- BOISSEAU torchères en fer forgé, des coffres sculptés, une chaise à porteurs peinte, quelques fragments de marbre com plètent l’ameuble m ent. Une fontaine d’un travail délicat, dom inée par une statuette de femme, élève au m ilieu de la salle sa conque
- chancelle, Seigneurie. BENEDETTA. E t l’aigle est tombée du sépulcre de l’évêque B érard. ANNABELLA. Et la fontaine aussi d e Joyzelle s’est tue. T out est bouché par le tartre : les trois cannelles sont sèches. Elle se lève. Elle v a soul ever le di s que
- de pi erre dans le dallage. Elle e s s a ye de donne r l’eau. La clé vire et volte dans la prise, l’eau ne passe plus! Elle laisse r e t o mb e r le disque. Elle r e g a r d e la fontaine. Une cannelle seule donne encore par instant une goutte
- a plu : une averse d ’eau, un orage de grêle : et à présent les hirondelles voltigent par l’o u v e rtu re ... 0 Seigneurie, à quoi penses-tu ? DONNA ALDEGRINA. Où peut être Gigliola? C’est la veille de la Pentecôte, aujourd’hui. ANNABELLA. 11 y a un
- tout sauvage et triste comme le champ de personne. Les paons, à leu r tour, l’ont abandonné. D O N N A A L D E G R I NA. Où peut être Gigliola et son cœ ur? 9 10 LA TORCHE SOUS LE BOISSEAU ANNABELLA. Elle va par la maison, par les cent pièces
- et guette. BENEDETTA. Il était posté là. E t tout de suite il s’est retiré. Il sera passé par la brèche du m ur, 12 LA TORCHE SOUS LE BOISSEAU là, derrière la fontaine de Guenièvre, sans doute. L’as-tu aperçu, Annabella? DONNA ALDEGRINA
Le martyre de Saint Sébastien
Editeur : L'Illustration théâtrale
Date : 1911
Sujets : Théâtre (genre littéraire) italien -- 20e siècle
- prose, compose des mots qui deviennent du nous la remplacerons par une revue prix ! meilleur italien. C’est un innovateur, « d’avant-premières », en choisissant » Arrivent ses pièces, ses insuccès un rénovateur merveilleux. » parmi les innombrables
- par la célébrité de M. d’Annunzio tines qui ornent ses villas, les vingt- gaieté une des bizarres légendes qui et par les conditions mêmes dans quatre lévriers qui habitent sa maison l’ont peu à peu environné. « — Une fois, certaine tragédienne
- littérature con l’épaule deux cent mille francs pour priété qui déconcerte. Il le reconnaît temporaine. Mais, par surcroît, tout aller en Amérique : « Fi donc ! fait-il, lui-même, et en donne l’explication : en lui — et même hors d é lui — semble » de quoi
- possède la langue française, mais mérer ses cravates, ses cannes et ses tique, sur un brigantin... Est-ce que qu’il en ait la science profonde, il par ce détail, dès sa naissance, le sort gants. On dit qu’il part pour Chypre serait assez superflu d ’y
- . Atticisme pur. N ’y nité par les mains de la France, par atteint pas qui veut ! » finements exquis, et mille caquets les mains de cette grande semeuse Grand érudit, vient d ’écrire M. Mar dont l’histoire littéraire n’aura ja qui eut toujours les yeux
- clairs et la mais que faire, telles que brouilles cel Boulenger ; oui, et à ce sujet pensée claire pour avoir vu la Mi conjugales, femmes abandonnées, que M. Jean Carrère précisera, de son côté : nerve du Capitole ; par les mains de sais-je encore
- * * aux périodes cicéroniennes. Cette folie vait alors au milieu de la nef et, prêt E t néanmoins comment vint à im p r e s s io n (Voir la suite àl' avant-dernière page de la couverture.) Martyre de Saint eL Sébastien M YSTÈRE EN C IN Q ACTES par
- t sue, ta n d is que des esclaves accroupis bercent ses pieds énorm es déform és par lourds, qui se m ir e n t dans les dalles polies. P a r les sept la podagre. P a rfo is, d 'u n m ouvem ent de colère soudaine se a rc ad e s d u fond o u v
- saies. Jule Andronique, éveille-toi! — Quelqu’un va venir? — I l dort dans sa chaire d’ivoire Le soir approche, le soir tombe. laissant dorloter sa podagre — N e devaient-ils donc pas marcher, par ses esclaves délicats. pied s nus, sur la braise? I l est
- les aimes. — Qui a parlé? — Tu les m énages. — Qui a crié? —- I l ne s u ffit p as qu’on en fasse — I l y a des chrétiens ici. des colonnes caryatides — Qu'on cherche! pour les regarder. — M aintenant, LES H ERAUTS qu’ils passent par tous les supplices
La torche sous le boisseau
Editeur : Calmann-Lévy
Date : 1928
Sujets : Théâtre (genre littéraire) italien -- 20e siècle -- Traductions françaises
- prose, compose des mots qui deviennent du nous la remplacerons par une revue prix ! meilleur italien. C’est un innovateur, « d’avant-premières », en choisissant » Arrivent ses pièces, ses insuccès un rénovateur merveilleux. » parmi les innombrables
- par la célébrité de M. d’Annunzio tines qui ornent ses villas, les vingt- gaieté une des bizarres légendes qui et par les conditions mêmes dans quatre lévriers qui habitent sa maison l’ont peu à peu environné. « — Une fois, certaine tragédienne
- littérature con l’épaule deux cent mille francs pour priété qui déconcerte. Il le reconnaît temporaine. Mais, par surcroît, tout aller en Amérique : « Fi donc ! fait-il, lui-même, et en donne l’explication : en lui — et même hors d é lui — semble » de quoi
- possède la langue française, mais mérer ses cravates, ses cannes et ses tique, sur un brigantin... Est-ce que qu’il en ait la science profonde, il par ce détail, dès sa naissance, le sort gants. On dit qu’il part pour Chypre serait assez superflu d ’y
- . Atticisme pur. N ’y nité par les mains de la France, par atteint pas qui veut ! » finements exquis, et mille caquets les mains de cette grande semeuse Grand érudit, vient d ’écrire M. Mar dont l’histoire littéraire n’aura ja qui eut toujours les yeux
- clairs et la mais que faire, telles que brouilles cel Boulenger ; oui, et à ce sujet pensée claire pour avoir vu la Mi conjugales, femmes abandonnées, que M. Jean Carrère précisera, de son côté : nerve du Capitole ; par les mains de sais-je encore
- * * aux périodes cicéroniennes. Cette folie vait alors au milieu de la nef et, prêt E t néanmoins comment vint à im p r e s s io n (Voir la suite àl' avant-dernière page de la couverture.) Martyre de Saint eL Sébastien M YSTÈRE EN C IN Q ACTES par
- t sue, ta n d is que des esclaves accroupis bercent ses pieds énorm es déform és par lourds, qui se m ir e n t dans les dalles polies. P a r les sept la podagre. P a rfo is, d 'u n m ouvem ent de colère soudaine se a rc ad e s d u fond o u v
- saies. Jule Andronique, éveille-toi! — Quelqu’un va venir? — I l dort dans sa chaire d’ivoire Le soir approche, le soir tombe. laissant dorloter sa podagre — N e devaient-ils donc pas marcher, par ses esclaves délicats. pied s nus, sur la braise? I l est
- les aimes. — Qui a parlé? — Tu les m énages. — Qui a crié? —- I l ne s u ffit p as qu’on en fasse — I l y a des chrétiens ici. des colonnes caryatides — Qu'on cherche! pour les regarder. — M aintenant, LES H ERAUTS qu’ils passent par tous les supplices
Le martyre de Saint Sébastien : mystère composé en rythme français / par Gabriele D'Annunzio : et joué à Paris sur la scène du Châtelet le XXII mai MCMXI avec la musique de Claude Debussy
Editeur : Calmann-Lévy
Date : 1911
Sujets : Théâtre (genre littéraire) italien -- 20e siècle
- Le martyre de Saint Sébastien : mystère composé en rythme français / par Gabriele D'Annunzio : et joué à Paris sur la scène du Châtelet le XXII mai MCMXI avec la musique de Claude Debussy
- Il a été tiré de cet ouvrage CIN QUANTE E X E M P L A IR E S SUR P A P IE R DE H OLLAND E tous numérotés. LE MARTYRE DE SAINT SEBASTIEN M Y S T E R E C O M P O S E EN R Y T H M E FRANÇAIS PAR D ’A N N U N Z I O PARIS LE XXII s u r
- e d e m o n s e i g n e u r S a in c t e b a s t i e n jouée par les habitants Lanle villar Vannée courant de may. M. V. LXVII au moys NVNCIVS. D o u c e s g en s, u n p e u d e sile n ce ! S o y e z r e c u e illis e n p ré se n ce d e D ie u
- EU R S DE FLUTE. LES GENTILS, LES CHRETIENS, LES JU IFS LES ESCLAVES. LES SEPT SERAPHINS. \ aperçoit un portique intérieur, p e in t d’é étranges peintures par des Gentils, avec le carmin, l’outremer et l’or, entre les bêtes de l’entablement bas
- et les feuillages des cha piteaux lourds, qui se mirent dans les dalles polies. Par les sept ar arcades du fond ouvertes sur des jardins bleus, on aperçoit de grandes gerbes de lys, dont les tiges semblent serrées en faisceau autour de la plus haute
- comme autour de la hache les verges des licteurs. Un autel de marbre, consacré aux Idoles, se dresse dans l’enceinte, avec ses têtes de boucs et ses guirlandes de fruits sculptées, avec ses rainures rougies par l’écou lement du sang et du vin, avec les
- carcan, les ceps, et les bourreaux. Accablé par la graisse, il halette et sue, tandis que des esclaves accrou pis bercent ses pieds énormes, déformés par la podagre. Parfois, d’un mouvement de colère soudaine secouant sa somnolence, il frappe avec sa
- is . SA IN T . A rc h e rs, la is se z co u le r m o n sa n g . 305 II fa u t q u ’il co u le. P a s d e lin , beau DE SAINT SEBASTIEN 33 fem m es, p a s d e b a u m e . L a is s e z co u le r m o n san g. Ici une femme, la tête voilée par le pan
- v e u x ê tre à D ieu . 485 J e v e u x m o u rir. Ici paraît Théodote, porté par ses serfs, la toge ramenée sur son visage, sans mot dire. LA M ER E D O U L O U R E U SE . H o n te su r n o u s ! H o n te su r n o u s ! R e g a r d e ce v ie
- ses, ( par les têtes noires 575 des grands pavots roses ! LA C I N Q U I E M E . E t p a r la g re n a d e e t p a r les n e u f g ra in s to m b é s d e l ’écrin su r le n o ir r iv a g e , 580 d é to u rn e ces âm es du P o r t a il d ’a ira
- n a s e a u x l ’ é ta lo n n u m id e t o u t b la n c , d o n t la p e a u e s t u n fe u h u m id e ; ceindre du fronteau, 715 tenir par la bride cette flamme lisse à quatre sabots; bondir au garrot! DE SAINT SEBASTIEN LE SEPTIEM E. Il y
Francesca da Rimini
Editeur : Calmann-Lévy
Date : 1910
Sujets : Théâtre (genre littéraire) italien -- 20e siècle
- moins dém esurée que l’orgueil, la vertu de l’art, afin que par de grandes im ages notre livre soit digne qu’une m ain si pure le prenne et l’élève parm i les flam beaux éternels. Elle est celle qui discerne notre bien. Elle dit : « F rère, en moi tes
- ’A S T R O L O G U E . LES M USICIENS. LES PORTEURS DE TORCHES. A Ravenne, chez les Polenta; à Rimini, chez les Malatesta. ACTE PREMIER On aperçoit, dans les dem eures des Polenta, une cour eontiguë à un jardin qui brille par delà une clôture de
- seuil du jardin clos. Dans le fond, une grande porte et une fenêtre basse, gril lée de fer, par les baies desquelles on découvre une fuite d’arcades entourant une autre cour, plus vaste. Près de l’escalier est une arche sépulcrale byzantine, sans
- to u ch er au rôt? Eh bien, si je suis un chien, il doit y avoir des chiennes par ici. Cherchons. 11 s c m e t à q u a t r e p a t t e s c o m m e u n c hi e n , f a i t m i n e d ’a s s a i l l i r l e s f e m m e s . GARSENDA. Ah ! chien cam us
- BIANCOFIORE. Oui vient de Bologne sans un sou bolonais. ALDA. C ertainem ent il est de la faction des Lam berlazzi. G A R S E N d A. P este soit d ’eux tous! ALDA. E t il est honni par les Geremei. A L T I C h IARA. As-tu perdu quelque grande seigneurie
- haussa les épaules et me dit par elles q u ’il ne l'avait pas vu. B I A N C O F I O R E , a ve c dé d ai n . Mais c’est une chose vraie, cela ! LE J O N G L E U R . Suis-je pas nouveau, moi qui débite des choses vraies pour des bourdes, Tirli en Birli
- pieds dans son sang! ALDA. Voici m essire Ostasio. GARSENDA. Sauvons-nous! Sauvons-nous! Soudain le gr oupe des auditrices se disperse. Elles fuient par l’esc a l i e r < a ve c des rires et des cris a i g u s ; elles t r a ve r s e n t eu c ou r a nt
- sera fait. E x it . SCÈNE Entre porte II O S T AS I O DÂ P O L E N T A , du fond, en compagnie de par la grande maître T O L D O B E R AR D E NGO. O S T A S I O , e mp o i g n a n t le j o n g l e u r effaré. Que fais-tu ici, coquin? Avec
- gneu r? Je chantais une chanson. Je chantais la Table ronde. Ces femmes voulaient une his toire de chevaliers... Je suis jo n g leu r et je chante par faim ; et ma faim croyait avoir m ieux que des horions chez le m agnifique mes sire Guido. Je n ’ai
- alatesta! Il fait mi ne do par t i r en toute hâte. Ostasio lo r e mpoi gne e t appel le l’a r b a let ri er qui mont e la g a r d e dans la cour. OSTASIO. Jacom ello! LE JONGLEUR. Q u’ai-je fait? P ourquoi me m altraitez-vous? OSTASIO. T rop de
Fedra
Editeur : Fratelli Treves
Date : 1909
Sujets : Théâtre (genre littéraire) italien -- 20e siècle
- occhio irretorto. 270 O nde asciugo le lacrime pensando che il nostro par m en truce, m en misera la prole s’erri illese O m b re su gli asfodèli; ché forse all’uom o il meglio è non essere nato m a, se nato, varcar quanto più presto all’ Invisibile
- gonfia, che di sempre fresco sangue par tinta come i dardi avulsi, dolce a chi non tem e di baciarla, v Ipponòe. LA SCHIAVA T EBAN A. C o m e t'accendi; Regina d'isole, pari a un'iddia che si mostri dentro una nube d'occaso! FEDRA. E la sua forza, come
- -93 - Atto FEDRA ond'era cinto il m esso, di bianco pioppo, cara 1280 all1Alcìde e all'Egide; né d'alcuna m i cingerò se non d'una che attendo dall'ignota che sola a m e par dea. FEDRA. A lz i un altare novo? un tempio? L'AEDO. Aereo tem pio è