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Contemplation de la mort

Auteur : D'Annunzio, Gabriele (1863-1938)

Editeur : Calmann-Lévy

Date : 1928

Sujets : Littérature italienne -- 20e siècle -- Traductions françaises

  • 1928
  • CALMANN-LÉVY, 3, RUE ÉDITEURS AUBER, 1928 3 Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous les pays. ENVOI AU D I S C I P L E PISAN M on jeune ami, pour cette feuille de laurier que vous me cueillîtes sur la
  • quiétude com m uniquait avec ce tum ulte, et le sable de ce rivage en tourm ent était pareil au sable de celui qui se taisait. Ainsi parfois, dans l’angoisse la plus agitée, un m éandre profond de notre conscience demeure en paix. Où donc allait s’échouer
  • leur m anche tous les outils du jardinier, depuis les ciseaux ju sq u ’au sécateur. De Versilia, je lui envoyai une ode arrondie en couronne, de mon a rt le plus léger. DE LA MORT 11 Mais com ment nous sommes-nous ren­ contrés pour la première
  • ne sais point encore com m ent il trépassa; mais je veux être certain que si parfois dans la vie il pleura à l’écart, il ne se voila point de larmes pour fixer la m ort. P eut-être est-il sorti de sa bouche quelque belle et simple parole, av an t que
  • sort voulut que je l’assistasse en esprit, d u ran t ses dernières heures, ju sq u ’à son trépas. La nuit du vendredi, je m ’étais com plu dans sa poésie et je l’avais imaginé conva­ lescent. Le m atin qui précède la Résurrec­ tion, tandis que je me
  • » qui m ’était 1. Omon âme aride, — q u in epeuxpas pleurer! DE LA MORT 47 révélée à l’im proviste chez un vieillard déjà incliné vers la tom be? E t com ment pourrais-je donc signifier la qualité de ce pleur « plein de consolation »? Le Bienheu­
  • le silence d’une m u ltitude douloureuse qui ne se plaint pas, parce qu’elle accepte sa tâche et sa peine. E t je compris cette parole d’avenir qui dit com m ent la n atu re se transform era DE LA 49 MORT peu à peu en un cercle spirituel et que
  • . Dispersit, dedit pauperibus. Il donna grandem ent, et sans com pter, e t toujours en se cachant. Je ne sais pas s’il a jam ais accueilli dans son lit un m endiant, comme ce Blaise Pascal de qui toujours il ignora les tourm ents, les vertiges et les fièvres
  • et ch an tait le M agnificat; et la Vierge venait à sa rencontre et, pour prouver qu’elle lui av ait su gré d ’une offrande de roses, elle lui com m andait de chanter le verset : O vernalis rosula! Depuis sa première visite, depuis l’heure de ces
  • certaines pauses, il me donnait l’image d’un homme qui, se tro u v an t dans une contrée, au début du printem ps, alors que les sucs com mencent à s’émouvoir, se tien t aux écoutes par désir de surprendre la mélodie indistincte de la sève qui b ientôt
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La torche sous le boisseau

Auteur : D'Annunzio, Gabriele (1863-1938)

Editeur : Calmann-Lévy

Date : 1928

Sujets : Théâtre (genre littéraire) italien -- 20e siècle -- Traductions françaises

  • 1928
  • 7e A nnée. 2 7 M ai — 1 8 1 1911 L 'IL L U ST R A T IO N THEATRALE Journal d’Actualités Dramatiques PUBLIANT JO U É E S LE TEXTE DANS LES COM PLET DES PIÈCES PR IN C IPA U X THEATRES DE NOUVELLES PA RIS THEATRE DU CHATELET GRANDE
  • our to u s les pays, y com pris la Suède et la N orvège. L'Illustration Théâtrale parait mensuellement et publie des numéros spéciaux chaque fois que l’exige l'actualité dramatique. Aucun numéro de L'Illustration T héâtrale ne doit être vendu sans le
  • .) & & PHOTOGRAPHIES A. BERT T o u s d ro its réserv és p our to u s les pays, y com pris la Suède e t la N orvège. C opyright by C alm ann-L évy, 1911. 2 L’ ILLUSTRATION TH É Â T R A LE L a m è re d o u lo u re u s e e t les je u n e s s œ u r s s u p p lia n te
  • M oyen de Jesu sch rist la g race. LE MESSAGER com m ence : Le D ieu qui fic t le firm em en t E t vo lsist naistre pu rem en t D e la noble V irge M arie Veuillie garder la com pagnie. A u N om de D ieu om n ipoten t E t des m artyrs ensem blem
  • plus ta face, ô Christ ! LA M ERE DOULOUREUSE Mes fils, mes fils, voilà vos sœurs, vos cinq sœurs chéries, les cinq doigts de la main qui porte la rose ; et les com pagnes de leurs jeu x ; et vos égaux; et les offran d es pour les dieux sain ts: le vin
  • de larmes. L es cinq sœ urs p a ra isse n t suivies de quelques com pagnes, en u n chœ ur de n e u f voix. E lles so n t si je u n e s que la d e rn iè re e st presque une e n fa n t. L égères e t vives comme des oiseaux, pleines de grâces su p p lian
  • haute. Tu flaires leurs baumes... Ic i le courag e des je u n e s p riso n n ie rs com m ence à m ollir. M arc lu tte encore, fe rm a n t les p au p ières, s e rra n t les lèvres, re ­ te n a n t son souffle, de p e u r q u ’il ne lui échappe quelque p
  • azu r, les hau tes gerb es de lys com m encent à re sp len d ir d ’une c an d eu r su rn a tu re lle , comme si le u rs faisceau x é ta ien t serré s a u to u r d ’un esp rit céleste. T o u t à coup des c ris éclaten t, la m u ltitu d e ondoie et
  • froide. P u is, elle com pose en ro n d son long corps souple, comme le lé v rie r qui s’e n d o rt après la chasse. ATREN ESTE ses bras en ch aîn és; puis, elle sem ble se casser comme la tige du pavot frappé p ar la v erg e. A te rre , elle in clin e
  • . A u secours, frères! I l descend les degrés e t c o u rt v e rs l ’issue noire, en bra n d issa n t le m arteau. c re u se s com m e celles o ù l ’o n s’abreuve au x bo rd s d u L éth é. L a voûte s’em plit de n u it s o u terra in e . L e J e u n e H
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La torche sous le boisseau

Auteur : D'Annunzio, Gabriele (1863-1938)

Editeur : Calmann-Lévy

Date : 1928

Sujets : Théâtre (genre littéraire) italien -- 20e siècle -- Traductions françaises

  • 1928
  • BOISSEAU torchères en fer forgé, des coffres sculptés, une chaise à porteurs peinte, quelques fragments de marbre com plètent l’ameuble­ m ent. Une fontaine d’un travail délicat, dom inée par une statuette de femme, élève au m ilieu de la salle sa conque
  • . BERTRANDO. Donc, tu refuses? C’est ton dernier m ot? TIBALDO. Je n ’ai même pas un tournois! Je ne sais com ment je vais faire pour payer la journée des m anœuvres. E t si je ne paye point, Maître Domenico di Pace laisse tout s’en aller en ruine ; il
  • enlève les étais. Com prends-tu? BERTRANDO. T u mens, LA TORCHE SOUS LE BOISSEAU TIBALDO. Vois : ma m ère compulse tous les parchem ins des arm oires, elle m et s 'e n dessus dessous les archives, les fouille liasse par liasse, s’y consume les y
  • IBALDO. E t la famille fait maigre cuisine. E t dans un m ur ignoré est caché le trésor de Don Simone ; et chaque aîné hérite du secret et de l’avarice... BERTRANDO. Eh bien? TIBALDO. Comme tu es im patient, frère! Tu veux que je te dise com ment
  • la fleur de ce tronc pourri. GIGLIOLA. Pourquoi l’as-tu jetée, cette fleur, sous les pieds habitués à m archer sans souliers dans l’ordure? TIBALDO. Gomment pourrais-tu com prendre mon mal désespéré, ma m isère sans refuge? BOISSEAU LA TORCHE
  • SOUS LE BOISSEAU GIGLIOLA. Ah, quelle pitié! Je ne suis pas cruelle. TIBALDO. Je m ’en irai, je disparaîtrai. Tu ne me verras plus. Le veux-tu? GIGLIOLA. Ghasse-la. TIBALDO. T u ne peux, ne peux com prendre! GIGLIOLA. Chasse-la. TIBALDO. Je
  • souillent je me purifierai. Un temps. Chasse-la. L’homme qui te voulait tordre la nuque su r le sol, que tu as mordu à la m ain... Oh, vilenie! Elle se c ouvr e la face. LA TORCHE SOUS LE B O I S S E A U TIBALDO. Non, non, n o n !... Que sais-tu? com
  • ce peut être vrai? Non, non, je n ’ai pas voulu com prendre. TIBALDO. Mais que t’a-t-elle d it? DONNA ALDEGRINA. Elle venait de qu itter la cham bre de son frère ; elle avait emporté tous les m édicam ents... TIBALDO. E h bien? DONNA ALDEGRINA
  • tu dois me sauver dans l’âme de ma fille désespérée, je ferai ce à quoi ma lâcheté et mon vice répugnent dans le plus profond de mes racines; j ’accomplirai la libération incroyable, l’acte que personne n ’atten d ... As-tu com pris? D ONNA
  • ALDEGRINA. Ah, je ne sais, je ne com prends pas. T out est sombre. Un fléau implacable disperse dans la n uit les survivants qui trem blent. Bienheureuse celle qui repose eu paix ! LA TORCHE SOUS LE BOISSEAU TIBALDO. Écoute-moi. Je n ’ai jam ais