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La Divine Comédie (Enfer—Purgatoire—Paradis) traduite en vers par J. A. de Mongis, 1857

Dante Alighieri, La Divine Comédie de Dante Alighieri (Enfer—Purgatoire—Paradis) traduite en vers français par J. A. de Mongis, Paris, Hachette, 1857.

Dans ce que le juriste J. A. de Mongis nous présente comme la première traduction complète en vers français de la Divine Comédie de Dante, le traducteur cherche à défendre son choix de livrer au lecteur une traduction en alexandrins à rimes plates du texte dantesque. Mongis explique en effet avoir travaillé en parallèle sur deux versions du texte, l’une en vers et l’autre en prose, qu’il a jugée trop légère et à laquelle il a finalement renoncé. Le traducteur, acceptant le risque de rencontrer un lectorat plus restreint, nous livre ainsi un texte en vers français où il cherche à s’effacer afin de faire revivre son modèle, comme il l’explique dans les quelques commentaires succincts insérés à la fin de chaque cantique. L’édition s’enrichit également d’une note biographique sur Dante, mettant en avant le lien profond entre l’homme et l’œuvre, qui parviennent ainsi à s’expliquer mutuellement.